Bienvenue !
Afin de casser un peu l'inactivité du blog, j'ai décidé de publier un aperçu d'un chapitre qui est assez avancé.
Je fais cela aussi pour avoir un retour critique sur la qualité de l'écriture, j'attends donc vos commentaires avec impatience !
Veuillez noter que, s'agissant d'une œuvre en cours de création, le texte ci-dessous pourra différer de la version finale.
Je vous laisse à la lecture de ce pavé et à bientôt !
***
Le capitaine Zul Torba, assis face au tableau de commandes
de son vaisseau, perdait son regard dans l’infini de l’espace en contemplant
les étoiles. Cela faisait maintenant cinq jours qu’il ne pouvait fermer l’œil,
hanté par ses songes qui se répétaient sans cesse depuis des mois. Toujours ce
même rêve qui devenait de plus en plus réel et éprouvant, même pour un puissant
Seigneur Sith comme lui. Dans
ce cauchemar, il rêvait qu’il exterminait son peuple ainsi que leur Seigneur
Noir bien-aimé, Dark Regis.
Voilà trois heures qu’ils avaient quitté le spatioport. Exténué, il laissa les commandes de l’appareil à son apprenti, Eredin Quric. Ce jeune homme était l’apprenti de Talia Torba, la femme de Zul décédée un an plus tôt lors de la révolte sur Korriban. Korriban, la planète natale des Sith, était redevenue habitable depuis qu’un groupe réformé de Sith originaire de Nar Shaddaa l’avait de nouveau repeuplée il y a deux siècles. Ils l’avaient fertilisée grâce à de grandes installations générant des dômes de protection bleus-clair, une ancienne technologie Ithorienne que toute la Galaxie pensait perdue. Ces dômes simulaient les différents climats de diverses planètes. Les grands déserts arides purent se transformer en plaines verdoyantes dont le vent provenait des tempêtes de sable filtrées et régularisées par les dômes. Des pans de terre inhospitalière se changèrent en de luxurieuses forêts par les importations d’arbres provenant d’autres contrées et des lacs et cascades se formèrent. Différentes espèces animales furent également introduites, des plus grands prédateurs aux plus petits rongeurs et poissons. Ces dômes, en plus de leur fonction de préservation, fonctionnaient en véritables maîtres du climat. Les Sith pouvaient décider grâce à eux du temps qu’il devait faire selon les nécessités tout en étant contrôlé par de puissants ordinateurs.
- Maintiens le cap sur Telos IV, ordonna Zul.
- N’ayez crainte Maître. Selon mes calculs, nous serons à destination dans six heures. Allez vous reposer, je vous appellerai quand nous arriverons, répondit Eredin.
Connaissant les talents de pilote dont Eredin avait fait preuve de par ses missions précédentes, Zul quitta son fauteuil l’esprit serein, convaincu que son apprenti mènerait l’équipage sain et sauf à destination. En marchant dans les couloirs menant à la cuisine, le capitaine se remémorait les paroles de Dark Regis demeuré sur Korriban.
Suite à un rêve, il lui ordonna de chercher et de lui rapporter un artéfact antique ; le sabre laser de Dark Nihilus, un très ancien Seigneur Noir des Sith. Selon la légende, ce Seigneur Noir était le plus puissant que la Galaxie ait jamais connu. Il se nourrissait de l’énergie des êtres sensibles à la Force et se maintenait en vie ainsi.
À la pensée d’une telle puissance, Zul frissonna. Indirectement, cela le fit repenser à l’attaque de l’année précédente perpétrée contre leur Seigneur Noir par des rebelles contraires à son règne pacifiste. Dark Regis, déjà affaibli par son extraordinaire grand âge, venait de fêter ses deux cent vingt-sept ans quand l’attaque eut lieu. Ses blessures avaient laissé des cicatrices béantes sur son corps, mais c’était surtout dans son âme qu’il fut le plus touché. Lui qui avait de nouveau rétabli la grandeur des Sith sur leur planète d’origine et œuvré pour refouler au maximum leurs penchants pour la violence et la soif de pouvoir de leurs ancêtres afin de leur éviter une nouvelle extinction. Il devait la vie au capitaine Torba, ce dernier ayant terrassé à lui seul le groupe dépêché pour assassiner le Seigneur Noir.
En arrivant à la cuisine du vaisseau, il chassa tous ces événements de son esprit, s’assit et se versa une tasse de thé bien chaud. Ils avaient quitté Korriban tard dans la nuit pour rester secrets et son manque de sommeil lui faisant perdre le passage du temps, il en déduisit qu’il devait être le matin là-bas. Il but une gorgée qui le réchauffa légèrement car depuis qu’il ne dormait plus il avait toujours froid.
Il fut rejoint par son autre élève, Nalaa Kudria, une jeune femme de vingt-deux ans aussi belle qu’efficace mais dotée d’un grand cœur. Elle passa sa main sur les épaules et la nuque de son Maître, lui prodiguant une intense vague de chaleur qui lui fit le plus grand bien. Elle le contourna et s’assit en face de lui en se servant également une tasse de thé. Ce dernier laissait échapper une agréable odeur de baies des bois, l’arôme préféré de Nalaa.
- Vous n’avez pas réussi à dormir Maître ? s’inquiéta Nalaa.
- Non. Toujours ce cauchemar qui me tourmente, répondit Zul.
- Avez-vous mangé quelque chose ?
- Je n’ai pas trop faim non plus.
- Et si je vous préparais mes crêpes spéciales ? Vos préférées ? Cela vous remettrait d’aplomb, avança la jeune Sith.
- En y réfléchissant bien, je commence à avoir un petit creux, répondit Zul avec un certain plaisir.
Elle se leva et attacha ses longs et soyeux cheveux d’ébène en queue de cheval qui lui atteignait maintenant le haut du dos. Elle commença immédiatement à préparer la pâte et quelques minutes plus tard les fit cuire. La délicieuse odeur se répandit dans tout le vaisseau et fit sortir les trois autres membres d’équipage de leur couchette.
- Quelle délicieuse odeur ! s’exclama Dazev. Qu’est qu’on mange ?
- Que nous as-tu préparé cette fois Nalaa ? interrogea Taul qui suivait l’imposant guerrier Sith.
- Il fallait quelque chose de consistant pour notre capitaine, j’ai donc fait mes fameuses crêpes.
- Au moins on est sûr de ne pas tomber malades cette fois, n’est-ce pas Taul ? se moqua Nytandra.
- Ce n’est pas ma faute, j’avais pourtant suivi à la lettre les instructions de Nalaa. C’étaient les produits qui n’étaient pas frais !
- Asseyez-vous, ça va refroidir, les pria Nalaa.
L’odeur arriva également aux narines d’Eredin qui ne pouvait pas quitter son poste, il s’empara du communicateur et appela la cuisine.
Voyant qu’il appelait, Nalaa se mit à rire et décrocha.
- Oui ? fit-elle moqueusement.
- C’est un supplice terrible que tu me fais subir, ce n’est pas juste ! gronda Eredin.
- Reste à ta place Eredin, la mission avant tout, répondit Zul amusé.
Les cinq convives mangèrent tranquillement et après s’être bien rassasiés, Dazev, Taul et Nytandra allèrent préparer le matériel nécessaire à la mission. Zul tombait de sommeil mais semblait vouloir résister.
- Maître, vous devriez vraiment aller vous reposer, lui conseilla Nalaa.
- C’est gentil Nalaa mais je n’ai pas envie de refaire ce cauchemar, cela m’épuiserait encore plus, expliqua Zul.
- Vous ne tiendrez plus très longtemps comme ça, vous finirez par vous endormir dans une situation inappropriée.
- A moins de m’assommer, tu n’arriveras pas à me convaincre.
- Laissez-moi aller chercher un marteau magnétique, je reviens, ironisa Nalaa en faisant mine de se lever.
- Tu oserais faire ça ?
- Je suis prête à tout pour vous aider Maître, dit Nalaa avec un grand sourire.
Nalaa éclata dans un rire cristallin qui entraina également Zul.
- Evidemment je plaisantais, j’ai une méthode beaucoup plus douce à vous proposer, suggéra Nalaa. Suivez-moi.
Elle prit la main du Sith et l’emmena dans les couchettes. Elle lui retira la veste de son uniforme ainsi que ses bottes et le fit s’installer dans son lit. Une fois qu’il fut couché, Nalaa s’assit sur le bord et posa délicatement ses mains sur le visage de Zul, les doigts sur ses tempes en le fixant tendrement de ses yeux bleus.
- Qu’as-tu donc l’intention de faire Nalaa ? interrogea Zul.
- Ne vous inquiétez pas Maître, c’est une technique peu commune enseignée à l’Académie, expliqua Nalaa. Elle est uniquement enseignée aux élèves souhaitant pousser leur connaissance de la Force sans se limiter. C’est une technique du Côté Lumineux.
- Ça va me faire mal ?
- Non justement, c’est bien là tout son avantage, le rassura-t-elle.
- Très bien commençons.
- Bien, prenez une profonde inspiration et fermez les yeux.
Zul obéit et une douce chaleur se dégagea des mains de Nalaa qui eut pour effet de détendre tous les muscles du corps de son Maître et de l’endormir. Puis elle plaça sa main sur le cœur de Zul et pour la première fois depuis des lunes, Nalaa le vit heureux. Elle resta quelques minutes à l’observer dormir tout en continuant à lui transmettre des vagues de chaleur bienfaisantes et se leva ensuite en déposant un baiser sur sa joue.
- Dormez bien, chuchota Nalaa.
Convaincue que l’énergie qu’elle venait de lui donner assurerait un sommeil profond et sans rêves, elle éteignit l’éclairage et sortit des couchettes en fermant la porte puis retourna en cuisine.
Vingt minutes plus tard, Nalaa rejoignit Eredin à la cabine de pilotage, une assiette dans les mains. Elle la déposa sur une console proche et se plaça derrière Eredin.
- Coucou toi, salua Nalaa en enserrant le jeune pilote.
- Salut, répondit sèchement Eredin.
- Tiens, elles sont encore chaudes et avec ta confiture préférée, dit Nalaa en tendant le plat qui contenait une jolie quantité de crêpes encore fumantes.
- Oh, merci, répondit Eredin agréablement surpris.
- Je n’allais tout de même pas te laisser mourir de faim voyons ! se moqua Nalaa en s’asseyant.
Eredin ne réagit pas tout de suite et goûta un morceau de crêpe.
- Comme d’habitude, elles sont délicieuses, c’est un régal, complimenta Eredin.
- Merci, répondit Nalaa. Dis-moi, dans combien de temps arriverons-nous à destination ? s’enquit-elle.
- Nous devrions atterrir sur Telos IV d’ici cinq heures, un peu moins peut-être, informa Eredin en contrôlant sur sa carte stellaire. Comment se porte notre Maître ?
- Il a mangé et puis je l’ai forcé à se mettre au lit. Le pauvre était frigorifié et mort de fatigue. Je l’ai ensuite apaisé pour qu’il cesse de se tourmenter et qu’il se détende enfin, répondit Nalaa.
- Tu as un don pour ça. Personne ne te résiste, constata Eredin.
- Tu sais, les hommes il faut les séduire avant tout par l’estomac, répondit Nalaa avec un clin d’œil.
Eredin éclata de rire et poursuivit la conversation.
- Non sérieusement, tu dégages une aura particulière qui force les autres à t’obéir, remarqua Eredin.
- Je sais, ça fait maintenant un an que j’ai remarqué ce don. En fait ce n’est pas vraiment une aura menaçante qui pousse les autres à faire ce que je veux. C’est plutôt le contraire.
- C'est-à-dire ?
- Je vais essayer de te l’expliquer. C’est comme si je générais constamment des vagues de chaleur autour de moi. Au début ça me surprenait, les animaux s’approchaient de moi en toute confiance et même la nature s’épanouissait à vue d’œil là où je passais.
- Effectivement il y a de quoi se troubler.
- Je suis allée demander conseil à la doyenne de l’Académie et me dit que la Force m’avait transmis ce don. Elle décida de m’aider à canaliser cette puissance pour l’utiliser uniquement quand j’en aurai le besoin.
- Je ne comprends toujours pas comment cette énergie peut pousser les autres à t’obéir, s’interrogea Eredin.
- Je crois que c’est parce qu’elle fait se sentir mieux les gens autour de moi. Ils se détendent et sont donc plus enclins à parler, conclut Nalaa.
Voilà trois heures qu’ils avaient quitté le spatioport. Exténué, il laissa les commandes de l’appareil à son apprenti, Eredin Quric. Ce jeune homme était l’apprenti de Talia Torba, la femme de Zul décédée un an plus tôt lors de la révolte sur Korriban. Korriban, la planète natale des Sith, était redevenue habitable depuis qu’un groupe réformé de Sith originaire de Nar Shaddaa l’avait de nouveau repeuplée il y a deux siècles. Ils l’avaient fertilisée grâce à de grandes installations générant des dômes de protection bleus-clair, une ancienne technologie Ithorienne que toute la Galaxie pensait perdue. Ces dômes simulaient les différents climats de diverses planètes. Les grands déserts arides purent se transformer en plaines verdoyantes dont le vent provenait des tempêtes de sable filtrées et régularisées par les dômes. Des pans de terre inhospitalière se changèrent en de luxurieuses forêts par les importations d’arbres provenant d’autres contrées et des lacs et cascades se formèrent. Différentes espèces animales furent également introduites, des plus grands prédateurs aux plus petits rongeurs et poissons. Ces dômes, en plus de leur fonction de préservation, fonctionnaient en véritables maîtres du climat. Les Sith pouvaient décider grâce à eux du temps qu’il devait faire selon les nécessités tout en étant contrôlé par de puissants ordinateurs.
- Maintiens le cap sur Telos IV, ordonna Zul.
- N’ayez crainte Maître. Selon mes calculs, nous serons à destination dans six heures. Allez vous reposer, je vous appellerai quand nous arriverons, répondit Eredin.
Connaissant les talents de pilote dont Eredin avait fait preuve de par ses missions précédentes, Zul quitta son fauteuil l’esprit serein, convaincu que son apprenti mènerait l’équipage sain et sauf à destination. En marchant dans les couloirs menant à la cuisine, le capitaine se remémorait les paroles de Dark Regis demeuré sur Korriban.
Suite à un rêve, il lui ordonna de chercher et de lui rapporter un artéfact antique ; le sabre laser de Dark Nihilus, un très ancien Seigneur Noir des Sith. Selon la légende, ce Seigneur Noir était le plus puissant que la Galaxie ait jamais connu. Il se nourrissait de l’énergie des êtres sensibles à la Force et se maintenait en vie ainsi.
À la pensée d’une telle puissance, Zul frissonna. Indirectement, cela le fit repenser à l’attaque de l’année précédente perpétrée contre leur Seigneur Noir par des rebelles contraires à son règne pacifiste. Dark Regis, déjà affaibli par son extraordinaire grand âge, venait de fêter ses deux cent vingt-sept ans quand l’attaque eut lieu. Ses blessures avaient laissé des cicatrices béantes sur son corps, mais c’était surtout dans son âme qu’il fut le plus touché. Lui qui avait de nouveau rétabli la grandeur des Sith sur leur planète d’origine et œuvré pour refouler au maximum leurs penchants pour la violence et la soif de pouvoir de leurs ancêtres afin de leur éviter une nouvelle extinction. Il devait la vie au capitaine Torba, ce dernier ayant terrassé à lui seul le groupe dépêché pour assassiner le Seigneur Noir.
En arrivant à la cuisine du vaisseau, il chassa tous ces événements de son esprit, s’assit et se versa une tasse de thé bien chaud. Ils avaient quitté Korriban tard dans la nuit pour rester secrets et son manque de sommeil lui faisant perdre le passage du temps, il en déduisit qu’il devait être le matin là-bas. Il but une gorgée qui le réchauffa légèrement car depuis qu’il ne dormait plus il avait toujours froid.
Il fut rejoint par son autre élève, Nalaa Kudria, une jeune femme de vingt-deux ans aussi belle qu’efficace mais dotée d’un grand cœur. Elle passa sa main sur les épaules et la nuque de son Maître, lui prodiguant une intense vague de chaleur qui lui fit le plus grand bien. Elle le contourna et s’assit en face de lui en se servant également une tasse de thé. Ce dernier laissait échapper une agréable odeur de baies des bois, l’arôme préféré de Nalaa.
- Vous n’avez pas réussi à dormir Maître ? s’inquiéta Nalaa.
- Non. Toujours ce cauchemar qui me tourmente, répondit Zul.
- Avez-vous mangé quelque chose ?
- Je n’ai pas trop faim non plus.
- Et si je vous préparais mes crêpes spéciales ? Vos préférées ? Cela vous remettrait d’aplomb, avança la jeune Sith.
- En y réfléchissant bien, je commence à avoir un petit creux, répondit Zul avec un certain plaisir.
Elle se leva et attacha ses longs et soyeux cheveux d’ébène en queue de cheval qui lui atteignait maintenant le haut du dos. Elle commença immédiatement à préparer la pâte et quelques minutes plus tard les fit cuire. La délicieuse odeur se répandit dans tout le vaisseau et fit sortir les trois autres membres d’équipage de leur couchette.
- Quelle délicieuse odeur ! s’exclama Dazev. Qu’est qu’on mange ?
- Que nous as-tu préparé cette fois Nalaa ? interrogea Taul qui suivait l’imposant guerrier Sith.
- Il fallait quelque chose de consistant pour notre capitaine, j’ai donc fait mes fameuses crêpes.
- Au moins on est sûr de ne pas tomber malades cette fois, n’est-ce pas Taul ? se moqua Nytandra.
- Ce n’est pas ma faute, j’avais pourtant suivi à la lettre les instructions de Nalaa. C’étaient les produits qui n’étaient pas frais !
- Asseyez-vous, ça va refroidir, les pria Nalaa.
L’odeur arriva également aux narines d’Eredin qui ne pouvait pas quitter son poste, il s’empara du communicateur et appela la cuisine.
Voyant qu’il appelait, Nalaa se mit à rire et décrocha.
- Oui ? fit-elle moqueusement.
- C’est un supplice terrible que tu me fais subir, ce n’est pas juste ! gronda Eredin.
- Reste à ta place Eredin, la mission avant tout, répondit Zul amusé.
Les cinq convives mangèrent tranquillement et après s’être bien rassasiés, Dazev, Taul et Nytandra allèrent préparer le matériel nécessaire à la mission. Zul tombait de sommeil mais semblait vouloir résister.
- Maître, vous devriez vraiment aller vous reposer, lui conseilla Nalaa.
- C’est gentil Nalaa mais je n’ai pas envie de refaire ce cauchemar, cela m’épuiserait encore plus, expliqua Zul.
- Vous ne tiendrez plus très longtemps comme ça, vous finirez par vous endormir dans une situation inappropriée.
- A moins de m’assommer, tu n’arriveras pas à me convaincre.
- Laissez-moi aller chercher un marteau magnétique, je reviens, ironisa Nalaa en faisant mine de se lever.
- Tu oserais faire ça ?
- Je suis prête à tout pour vous aider Maître, dit Nalaa avec un grand sourire.
Nalaa éclata dans un rire cristallin qui entraina également Zul.
- Evidemment je plaisantais, j’ai une méthode beaucoup plus douce à vous proposer, suggéra Nalaa. Suivez-moi.
Elle prit la main du Sith et l’emmena dans les couchettes. Elle lui retira la veste de son uniforme ainsi que ses bottes et le fit s’installer dans son lit. Une fois qu’il fut couché, Nalaa s’assit sur le bord et posa délicatement ses mains sur le visage de Zul, les doigts sur ses tempes en le fixant tendrement de ses yeux bleus.
- Qu’as-tu donc l’intention de faire Nalaa ? interrogea Zul.
- Ne vous inquiétez pas Maître, c’est une technique peu commune enseignée à l’Académie, expliqua Nalaa. Elle est uniquement enseignée aux élèves souhaitant pousser leur connaissance de la Force sans se limiter. C’est une technique du Côté Lumineux.
- Ça va me faire mal ?
- Non justement, c’est bien là tout son avantage, le rassura-t-elle.
- Très bien commençons.
- Bien, prenez une profonde inspiration et fermez les yeux.
Zul obéit et une douce chaleur se dégagea des mains de Nalaa qui eut pour effet de détendre tous les muscles du corps de son Maître et de l’endormir. Puis elle plaça sa main sur le cœur de Zul et pour la première fois depuis des lunes, Nalaa le vit heureux. Elle resta quelques minutes à l’observer dormir tout en continuant à lui transmettre des vagues de chaleur bienfaisantes et se leva ensuite en déposant un baiser sur sa joue.
- Dormez bien, chuchota Nalaa.
Convaincue que l’énergie qu’elle venait de lui donner assurerait un sommeil profond et sans rêves, elle éteignit l’éclairage et sortit des couchettes en fermant la porte puis retourna en cuisine.
Vingt minutes plus tard, Nalaa rejoignit Eredin à la cabine de pilotage, une assiette dans les mains. Elle la déposa sur une console proche et se plaça derrière Eredin.
- Coucou toi, salua Nalaa en enserrant le jeune pilote.
- Salut, répondit sèchement Eredin.
- Tiens, elles sont encore chaudes et avec ta confiture préférée, dit Nalaa en tendant le plat qui contenait une jolie quantité de crêpes encore fumantes.
- Oh, merci, répondit Eredin agréablement surpris.
- Je n’allais tout de même pas te laisser mourir de faim voyons ! se moqua Nalaa en s’asseyant.
Eredin ne réagit pas tout de suite et goûta un morceau de crêpe.
- Comme d’habitude, elles sont délicieuses, c’est un régal, complimenta Eredin.
- Merci, répondit Nalaa. Dis-moi, dans combien de temps arriverons-nous à destination ? s’enquit-elle.
- Nous devrions atterrir sur Telos IV d’ici cinq heures, un peu moins peut-être, informa Eredin en contrôlant sur sa carte stellaire. Comment se porte notre Maître ?
- Il a mangé et puis je l’ai forcé à se mettre au lit. Le pauvre était frigorifié et mort de fatigue. Je l’ai ensuite apaisé pour qu’il cesse de se tourmenter et qu’il se détende enfin, répondit Nalaa.
- Tu as un don pour ça. Personne ne te résiste, constata Eredin.
- Tu sais, les hommes il faut les séduire avant tout par l’estomac, répondit Nalaa avec un clin d’œil.
Eredin éclata de rire et poursuivit la conversation.
- Non sérieusement, tu dégages une aura particulière qui force les autres à t’obéir, remarqua Eredin.
- Je sais, ça fait maintenant un an que j’ai remarqué ce don. En fait ce n’est pas vraiment une aura menaçante qui pousse les autres à faire ce que je veux. C’est plutôt le contraire.
- C'est-à-dire ?
- Je vais essayer de te l’expliquer. C’est comme si je générais constamment des vagues de chaleur autour de moi. Au début ça me surprenait, les animaux s’approchaient de moi en toute confiance et même la nature s’épanouissait à vue d’œil là où je passais.
- Effectivement il y a de quoi se troubler.
- Je suis allée demander conseil à la doyenne de l’Académie et me dit que la Force m’avait transmis ce don. Elle décida de m’aider à canaliser cette puissance pour l’utiliser uniquement quand j’en aurai le besoin.
- Je ne comprends toujours pas comment cette énergie peut pousser les autres à t’obéir, s’interrogea Eredin.
- Je crois que c’est parce qu’elle fait se sentir mieux les gens autour de moi. Ils se détendent et sont donc plus enclins à parler, conclut Nalaa.
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